Depuis la création de notre marque, nos clients nous demandent régulièrement un produit orienté sur la pousse des cheveux crépus, chose à laquelle nous n’avons pas encore strictement répondu, contrairement à d’autres marques. Nous allons vous expliquer aujourd’hui ce qui nous distingue sur ce sujet et surtout nous allons vous donner les conseils qui vous permettront de constater la pousse de vos cheveux crépus ou frisés.
Une mise au point nécessaire sur notre démarche
La spécificité de la démarche de Nappy Queen est que nous sommes orientés sur la propreté de nos formules et leur efficacité, autrement dit, nous avons une exigence particulière en matière de formulation, à savoir que nous souhaitons privilégier la santé de nos clients et leur proposer des produits dont nous soyons sûrs qu’ils ne mettent pas en danger leur santé. C’est pourquoi nous proposons des soins sans silicones, diluants chimiques ou perturbateur endocriniens, rien qui n’obstrue la fibre capillaire, qui l’assèche ou qui modifie l'équilibre hormonal. L’efficacité des produits que nous vendons est également au cœur de notre démarche, parce qu’il ne s’agit pas de proposer des formules propres sans qu’elles ne servent à satisfaire nos clients sur le résultat escompté. En d’autres termes, nous disons ce que nous faisons et faisons ce que nous disons. Nous ne nous contentons pas du déclaratif, mais veillons à ce que l’effet que nous prétendons avoir puisse être constaté. Ça semble la moindre des choses, mais ce n’est pas toujours le cas chez toutes les marques.
Aussi en matière de pousse rapide des cheveux, l’enjeu est de proposer des produits qui obéissent à notre éthique, tout en ayant l’efficacité promise, donc des produits sains, à majorité composés d’ingrédients naturels, qui améliorent la pousse capillaire sans mettre en danger la santé du consommateur. Seulement toute la nuance est dans le mot améliorer la pousse, comment garantir que nos produits améliorent la pousse d’un cheveu qui, s’il n’est pas malade ou entravé, pousse de toute façon ? Nous pourrions en effet formuler des soins stimulants à base d’huiles essentielles ou proposer des gummies pour booster la croissance capillaire mais notre état d’esprit est différent :
- L’utilisation d’huiles essentielles doit se faire avec parcimonie, parce qu’elles peuvent être hautement allergisantes, notamment chez les femmes enceintes et les enfants, et nous ne souhaitons pas faire prendre de risque à nos clients qui pourraient être tentés d’abuser d’un produit aux promesses attrayantes, au mépris des règles élémentaires de sécurité sanitaires.
- Nous ne souhaitons pas faire ingérer des produits à nos consommateurs pour obtenir un résultat qu’ils peuvent obtenir en veillant à leur alimentation et en adoptant quelques gestes simples qui feront qu’ils constateront la pousse de leur cheveu. Nous ne sommes pas un laboratoire pharmaceutique, l’ingestion de compléments alimentaires ou de gummies est un sujet trop sérieux pour être pris à la légère. Cela requiert la connaissance de la santé du consommateur, de son alimentation, du niveau de ses nutriments et minéraux, en d’autres termes, on n’ingère pas comme un bonbon une gélule pour obtenir quelques centimètres de pousse sans vérifier si tout ce que comporte cette gélule est bénéfique pour le consommateur.
- Nous préférons formuler un ensemble de produits et prodiguer les conseils qui, s’ils sont bien appliqués, feront que nos clients auront des cheveux sains, en bonne santé, constateront que leurs cheveux poussent et ont toujours poussé.
Pourquoi pense-t-on que le cheveu afro ne pousse pas ?
La fibre capillaire du cheveu afro pousse de manière sinusoïdale, autrement dit en tire-bouchon. De nature souvent fine et sèche, c’est un type de cheveu moins profondément implanté dans le cuir chevelu, moins épais et qui demandent plus d’apport extérieur en nutrition et hydratation qu’un cheveu caucasien ou asiatique raide.
Sa structure même fait que la mesure de la taille du cheveu est compliquée. Si on l’observe, entre les moments où il est lissé et le moment où il est rétrécit par la présence d’eau, après la douche, sa taille peut être réduite de moitié, du moins c’est l’impression qu’on a sur le plan visuel.
Par ailleurs, à cause des pratiques capillaires fréquentes chez les personnes aux cheveux afro (perruques, tresses, tissages, produits lourds), une traction nocive est exercée sur le cheveu. Or celui-ci étant souvent fin et aux racines peu profondes, il court donc plus le risque de tomber ou de se casser parce qu’on n’a pas les bons gestes. Ce qui conduit à constater un côté clairsemé et court des cheveux afro. Mais c’est plus dû à une question d’hygiène de vie qu’à la nature propre de ce cheveu. En d’autres termes, on lui fait subir un traitement qu’il n’est pas prêt à affronter, parce que trop fragile pour y survivre.
Il faut donc se soucier d’avoir les bonnes pratiques capillaires, d’utiliser les bons produits, et de ne pas imposer des gestes auxquels nos cheveux ne survivent pas.
Quelles sont ces bonnes pratiques capillaires :
- Un lavage régulier et en douceur, une fois par semaine à l’aide d’un shampooing doux, cela couplé à un démêlage au peigne à dents large ou aux doigts sur cheveux mouillés
- Une hydratation correspondant à notre type de cheveux, légère pour un cheveux bouclés frisé grâce à un lait ou plus lourde pour un cheveu crépu au moyen d’un beurre ou d’un baume, et le tout scellé avec un sérum ou une huile sèche pour optimiser l’hydratation, l’huile venant fermer les écailles du cheveu.
- Ne pas enchaîner les tresses, les garder un mois maximum et laisser le cheveu libre entre deux tressages. Et surtout éviter les tresses trop fines qui exercent une trop grande traction capillaire et conduisent à « faire pousser le front ».
- Limiter le port des perruques ou des tissages, tout en veillant à bien soigner le cheveu après une période de « coiffure protectrice ».
Le rôle de l’alimentation dans la pousse ?
Les personnes qui ont déjà été enceintes ont probablement vécu une période de pousse capillaire inédite et parfois après l’accouchement, une période de casse. Une preuve que ce que nous mangeons, ainsi que l’équilibre hormono-minéral influe beaucoup sur l’état de nos cheveux. S’il est difficile d’agir sur les hormones, il est plus simple de contrôler le niveau des minéraux dans son organisme. Ainsi, ceux qui constatent une perte de cheveux peuvent déjà demander à faire des analyses pour voir dans quelle mesure ils sont en carence de zinc, de fer et de vitamines B et D qui sont tous très bénéfiques à la santé du cheveu ou qui interviennent dans la formation et synthèse de la kératine, élément constitutif de la fibre capillaire.
S’il ressort que vous êtes en carence de vitamines, occupez-vous de vous supplémenter, soit via des compléments alimentaires, en cure sous contrôle médical, ou de modifier votre régime alimentaire en y intégrant des aliments qui contiennent ces éléments.
La vitamine D est activée par le soleil et présente dans les matières organiques animales (notamment les poissons type morue, sardine, saumon, hareng…). La vitamine B12 est également très présente dans ce type de poisson, et la vitamine B6 dans le foie des animaux. Globalement les vitamines de la famille B sont très bénéfiques à la santé du cheveu et on les trouve aussi dans les champignons, choux, radis noirs, avocats, épinards, tomates et asperges
Les vitamines ont besoin de fer pour être correctement absorbées, oligo-élément très important en ce qu’il transporte l’oxygène dans les cellules. Lorsqu’il vient à manquer les cheveux s’affinent.
Le zinc quant à lui est un oligo élément qui intervient également dans la production de la kératine et du collagène. Il a également une action en matière d’immunité. Ce dernier n’étant pas synthétisable par le corps, il faut veiller à avoir un apport régulier. On le trouve en grande quantité dans les huîtres, le germe blé, le cacao, le foie de veau, le boeuf, le jaune d’œuf, les graines de sésame ou de courge…
Ces aliments contiennent également beaucoup de fer.
Donc une alimentation riche en légumineuse, légumes, lentilles, graines, poisson gras et viande, est de nature à fournir tous les éléments pour assurer une pousse normale du cheveu.
Constater la pousse des cheveux
Notre mode de vie urbain actif fait que nous ne prenons généralement pas le temps de nous occuper de nous et privilégions les choses qui sont efficaces et peu chronophages. Or il faut consacrer un peu de temps à soi pour s’assurer de diminuer le stress (mauvais pour les cheveux), et avoir les pratiques alimentaires et capillaires qui soient propices à faire pousser les cheveux.
Si demain vous vous rasiez la tête, il est fort à parier qu’au bout de 15 jours vous constateriez une repousse de 3 à 5 millimètres, de même si vous locksiez vos cheveux qui donc, ne se casseraient plus. Vous pourriez alors observer la pousse, parce que oui, vos cheveux poussent.
Nous pensons le contraire parce que nos pratiques font qu’ils cassent en cours de route à cause de la traction due aux coiffures protectrices, d’une alimentation inadéquate ou d’une mauvaise routine. Par ailleurs, nous mesurons rarement nos cheveux. Donc une fois qu’on est sûr d’avoir une bonne routine, pas de carence et une alimentation correcte, il s’agit donc de mesurer ses cheveux après chaque shampooing, en prenant toujours une mèche au milieu de la tête (la même) et en l’étirant. De cette manière, on peut donc savoir sur un mois si on a gagné ou pas quelques millimètres.
Par ailleurs, une action mécanique simple est très propice à la croissance : le massage du cuir chevelu. Lorsqu’on applique du sérum sur le cuir chevelu et les longueurs ou lorsqu’on fait un bain d’huile, on peut prendre trois minutes pour masser du bout des doigts le cuir chevelu. Cela vient vasculariser le bulbe capillaire et stimuler le follicule, ce qui active également la pousse. Un geste simple qui peut accompagner la routine capillaire.
Le serum est également à appliquer sur les pointes et la longueur du cheveu, afin que celui-ci ne s’ébrèche pas. Cela limite donc la casse.
Une fois tous ces gestes adoptés, vous pouvez être sûrs de pouvoir constater que votre cheveu pousse. Nous préférons créer les conditions de la pousse via des conseils et produits sains, une démarche honnête plutôt que des promesses rusées qui dupent le consommateur. Faites tout ça et dites-nous si ça a marché.
A bientôt les Nappy Queens